Les apprenants qui potassent la matière du Code de la route semble découvrir ce type de marquage. Pourtant, à Bruxelles, il est présent quasi partout. Il suffit de faire un peu attention pour s’en rendre compte. Mais quelle est sa véritable signification ? Il y avait une première définition: « ces marques délimitent l’espace réservé aux véhicules des services réguliers de transport en commun sur un site spécial franchissable ou l’espace qui relie les sites propres et les sites spéciaux franchissables entre eux. » La définition actuelle est sensiblement la même.
Marques en damier – Elles délimitent le site spécial franchissable, l’espace qui relie ces sites entre eux ou indiquent le début ou la fin de ce site, un passage à niveau.— { CdR, art. 77.8 }
On ne fait plus mention du site propre alors qu’il est bien différent du site spécial. Il permet d’attirer l’attention des conducteurs sur la présence potentiels de véhicules sur rails. L’ajout concerne le passage à niveau. Il peut être rendu plus visible grâce à ce damier. À titre personnel, j’en ai jamais vu. Par contre, on trouve bien le damier en début du site spécial franchissable ou entre deux tronçons, mais aussi sur les bandes bus.
Dans les nouveaux aménagements, ces marques sont reproduites, mais il faut aussi remarquer que la zone en damier n’est pas toujours présente. Soit le marquage s’est effacé avec le temps, soit il n’a pas été prévu par le service voirie. À l’inverse, on trouve ces carrés blancs à d’autres endroits. Par exemple à la sortie d’un parking de supermarché. Le marquage particulier attire l’attention des automobilistes sur la présence d’un site spécial franchissable ou d’une bande bus et le passage éventuel d’un bus, un taxi, un vélo…