Depuis le 1er mai 2024, la demande du conducteur pour avoir un délai de 15 minutes avant de souffler dans l’éthylotest n’est plus acceptée. Et c’est une bonne chose.
À quoi servait ce quart d’heure ?
Autrefois, les appareils de mesure pouvaient afficher une mesure erronée quand il s’agissait de l’alcool de bouche. À savoir qu’un conducteur qui venait de boire quelques gorgées de bière, et se faisait contrôler dans l’immédiat, l’appareil prenait la mesure du souffle et surtout celui venant de la bouche fraîchement imprégnée d’alcool. Le taux ne correspondait pas à celui présent dans tout le corps. On pouvait être positif par le dépistage, mais en dessous de la limite légale, à savoir 0,22 mg.
Ces 15 minutes d’attente étaient véritablement un problème pour les forces de l’ordre puisque quiconque pouvait le demander. Des personnes fortement alcoolisées en faisait la demande alors qu’une nuit complète ne suffirait pas à les dessaouler. Cela pouvait créer des temps d’attente inutile.
Des appareils plus fiables
Désormais, la technologie aidant, les appareils de mesure permettent d’éviter l’alcool de bouche. Il faut également expirer moins d’air pour avoir directement le niveau d’imprégnation : 1,2 litre d’air au lieu d’1,9 litre. Il est donc plus facile de souffler en continu la quantité nécessaire pour obtenir un résultat. Ces deux améliorations vont permettre de gagner du temps lors des contrôles routiers.
À l’examen théorique, il faut répondre que le délai des 15 minutes n’est plus d’application.